Conseils de diplômé.es : Léo LOUSSOUARN

« Une très bonne expérience en gestion de projet pluridisciplinaire », Léo LOUSSOUARN

1.       Etudiant très investi au sein de l’ESIGELEC, tu as notamment été un ambassadeur de premier plan, sillonnant la France pour représenter notre école. Engagé pour la diversité, tu as été tuteur des Cordées de la Réussite et tu as toujours eu à cœur de partager ton expérience. Si tu devais dire résumer ton parcours à l’ESIGELEC, tu dirais quoi ?

Difficile et laborieux me concernant. En effet, quand nous intégrons une nouvelle école, organisme ou une entreprise, cela demande un certain temps d’adaptation. Il est nécessaire d’y faire ses marques et d’apprendre son fonctionnement interne. En complément de cela il faut en suivre les règles. Etant de nature créative cela a été dur pour moi de suivre certains axes du programme scolaire délivré au sein de l’ESIGELEC mais je retire une très bonne expérience en gestion de projet pluridisciplinaire. Néanmoins, j’ai pu m’épanouir au travers du programme ambassadeur ou avec les cordées de la réussite. En effet, pour moi c’est extrêmement important de partager mon savoir, mon expérience.

2.       Tu es actuellement en double diplôme avec Neoma Business School, pourquoi avoir fait ce choix ?

J’ai fait ce choix pour compléter mes compétences techniques issues de l’ESIGELEC par des connaissances en développement de projet à l’international. En effet, très rapidement, je me suis rendu compte que le métier d’ingénieur n’allait pas me correspondre ; malgré cela je ne regrette en rien mon choix initial. Mon parcours ingénieur m’a apporté des bases solides de réflexion et d’organisation, indispensables à mon souhait professionnel. En tant qu’ingénieur on nous demande de résoudre des problèmes techniques issus d’un système / écosystème précis. Le plus souvent, l’ingénieur doit s’en tenir à son cadre d’étude et ou d’expertise. Or j’ai besoin de résoudre des problèmes bien plus vastes, faisant intervenir de la technique et tous les autres aspects du monde de l’entreprise. Par exemple, dans l’internationalisation d’un produit d’une start-up, j’y trouve mon compte. Je vais d’ailleurs occuper le poste de country manager au Japon pour l’entreprise Daan Technologies, créatrice de Bob, le plus compact et rapide lave-vaisselle au monde.

3.       Tu as travaillé durant tes études, cumulant plusieurs expériences, peux-tu nous en parler ? Qu’est-ce que cela t’a apporté ?

J’ai cumulé jusqu’à deux contrats de travail par semaine durant plusieurs années et cela parallèlement à mes cours. J’ai donc été intervenant pédagogique pour Complétude (en semaine) et j’ai contribué à l’élaboration du vaccin de la grippe pour Sanofi Pasteur (en week-end). Cela m’a apporté tout d’abord mon indépendance financière mais aussi une certaine résilience et connaissance approfondie du monde professionnel. J’en retire une fabuleuse expérience, même si ma démarche atypique n’a pas forcément été comprise par tout le monde.

4.       Quel est ton message aux futur·es diplômé·es ?

Tout d’abord je vous souhaite bon courage. Je peux très bien comprendre à quel point c’est parfois difficile d’évoluer dans un environnement scolaire avec ses contraintes. Vous n’êtes qu’au début de la construction de votre carrière, il vous faut capitaliser sur vos expériences en allant toujours de l’avant ! Rien n’est impossible ! Nos seules barrières proviennent de notre environnement extérieur et de notre peur de l’échec. L’échec fait partie intégrante du processus d’apprentissage, foncez, n’abandonnez jamais, croyez-en vous !