Success Story : Dominique Néel
Portraits de diplômé-e-s de l’ESIGELEC au parcours professionnel remarquable et qui n’ont jamais oublié leurs années d’étudiant-e.
Aujourd'hui : Dominique Néel, Directeur Général Zone Géographique France Bouygues Energies & Services
« L’ESIGELEC est une école de référence »
Au milieu des années 1990, alors qu’il effectuait un stage au GIAT (devenu Nexter, Industriel de Défense), Dominique Néel, étudiant à l’ESIGELEC, passait tous les jours devant le siège de Bouygues. Il se sentait très motivé par le potentiel, les ressources de cette grande entreprise. « J’ai déposé mon CV dans la boîte aux lettres. Ce ne fut pas plus compliqué que cela », se souvient-il dans un sourire.
Aujourd’hui, Dominique Néel est Directeur Général de la Zone Géographique France de Bouygues Énergies & Services, « acteur de la transition énergétique, numérique et industrielle », filiale à 100 % de Bouygues Construction. Avec ses 5 000 collaborateurs (pour 1 milliard € de chiffre d’affaires) sur son périmètre, Dominique Néel s’implique dans les trois branches de la société : infrastructures et réseaux (éclairage public, bornes de recharge, signalisation routière…) ; infrastructures et équipement à l’intérieur des bâtiments (Electricité, Climatisation, Audiovisuel…) ; maintenance multi-technique. « Ce sont des métiers qui sont issus de notre socle historique, sur lesquels nous greffons notre savoir-faire technique et qui suivent, voire anticipent les besoins de la société. Pour le véhicule électrique, il faut des bornes de recharge, pour les transports en commun, il faut des systèmes de contrôle et signalisation… », commente Dominique Néel.
Une grande ouverture d’esprit
À peine diplômé de la promotion 1995 de l’ESIGELEC, il s’est trouvé embarqué dans des aventures industrielles passionnantes : la construction du Stade de France, la rénovation du Musée du Louvre, l’ère de déploiement de la téléphonie mobile, l’apparition des premiers data-centers… Pour faire face à ces défis, il fallait bénéficier d’une solide base technique. C’est ce que l’ESIGELEC a su lui fournir. « L’école dispose de cette capacité à transmettre aux étudiants un socle large et consistant qui leur permet d’évoluer au sein de leurs carrières. Elle s’inscrit, bien sûr, dans une logique de connaissances technologiques très pointues, mais aussi dans une grande ouverture d’esprit sur les problématiques des entreprises. Elle sait parler technique et gestion de projet ».
Si Dominique Néel fut, à l’époque, l’un des rares étudiants issus de l’école à rejoindre Bouygues Énergies & Services (Ex ETDE), les choses ont évolué « Nous recrutons beaucoup à l’ESIGELEC. Elle est devenue une école de référence pour nous, l’une des premières vers laquelle nous nous tournons, et cela à l’échelle du groupe tout entier ». Le recrutement et la valorisation des jeunes font par ailleurs partie de l’ADN de l'entreprise. Bouygues E&S se mobilise avec force en faveur de l’alternance, avec plus 500 apprentis dans ses effectifs.
L’intérêt porté à l’ESIGELEC tient dans sa capacité à former adéquatement des ingénieurs, tout autant qu’à sa tradition de bouger, d’évoluer, comme le souligne Dominique Neel : « l’ESIGELEC s’est construite dans un contexte très industriel, celui de l’économie de Rouen, de la vallée de la Seine, avec des points forts sur la robotique, l’informatique industrielle, les automatismes. Tout en conservant cette empreinte, elle s’est emparée avec talent des sujets de pointe comme l’intelligence artificielle, l’électronique embarquée, les réseaux numériques et a apporté une nouvelle dimension avec la composante de chargé d’affaires. Elle ne vit pas dans le passé, mais elle est dans le passage, en perpétuelle recherche. On constate chez les étudiants de l’ESIGELEC une réelle compréhension des enjeux, une maîtrise de ce qui est demandé. Et on voit aussi qu’ils aiment ce qu’ils font ».
Le dynamisme rouennais
De ses années sur le campus de l’ESIGELEC, Dominique Néel retient plusieurs éléments, dont « un corps professoral très engagé, très attachant, qui aime passionnément la technique et qui sait faire partager sa passion. Des professeurs marquants, ouverts, pleins de savoir-faire et de curiosité intellectuelle, et toujours de bonne humeur ». Il fut également investi au sein du BDS (Bureau des Sports), une implication qu’il a vue comme autant d’occasions « d’apprendre des choses, de travailler ensemble, de s’intéresser à d’autres activités, de sortir du monde étudiant pour élargir son horizon vers la société civile».
Très attaché à l’ESIGELEC, ses valeurs, son rayonnement, Dominique Néel l’est tout autant à la Normandie, à Rouen, où il est né et où il a grandi dans le quartier des Sapins. Il mesure tous les atouts dont dispose sa ville « Rouen, avec ses infrastructures, sa démographie, ses écoles, sa position géographique sur l’Axe Seine, sa proximité positive de l’Île-de-France, son patrimoine, sa culture, peut jouer sur beaucoup de tableaux pour se faire connaître et reconnaître », estime-t-il. « Rouen fut une cité de marchands, elle est désormais une ville d’entrepreneurs. Elle est beaucoup plus dynamique qu’il n’y parait, ne serait-ce par exemple qu’au niveau de la formation professionnelle. C’est une ville d’histoire et de technologie, une ville qui a toujours su se reconstruire ».
Il voit comme moteur de l’attractivité, le lien entre la formation, l’entreprise et le territoire. La métropole rouennaise a toutes les clés pour mettre en œuvre ce vertueux mouvement.
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