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Success Story : Thomas Barré

Thomas barré

Portraits de diplômé-e-s de l’ESIGELEC au parcours professionnel remarquable et qui n’ont jamais oublié leurs années d’étudiant-e.

Aujourd’hui : Thomas Barré, Ingénieur Essai et Mise au Point Véhicule | Calibration & Validation Système chez UTAC CERAM

Les sports mécaniques ont toujours rythmé la vie de Thomas Barré. Durant sa scolarité à l’ESIGELEC, il s’est investi au sein de l’association Défi 24, jusqu’à revêtir la combinaison de pilote de bateau pendant les 24 heures motonautiques de Rouen. Aujourd’hui, il travaille pour l’UTAC CERAM, le leader français des essais automobiles. Sur la piste de Miramas, longue de 6 km, ce qui autorise bien des expériences, il teste les futurs véhicules du groupe BMW (BMW, Mini, Rolls-Royce). « Nous sommes axés sur l’endurance moteur – boîte – châssis et sur l’endurance haute-vitesse », explique-t-il. Les essais se déroulent sur des cycles 50 000 km, par des chauffeurs qui se relaient 24h / 24h, dans des conditions de conduite « sévérisée ». « On va à vitesse maximale, on travaille sur le freinage et l’accélération le pied dedans », raconte Thomas. « On va vraiment venir chercher les performances pour vérifier leur fiabilité et éventuellement pouvoir effectuer les évolutions nécessaires ». Diesel, essence, hybride, électrique, prototypes ou préproduction, toute la future gamme est passée au crible. Une fois sorti de la voiture, Thomas analyse l’ensemble des données reçues par les capteurs et calculateurs, les confronte à ses sensations et échange avec les ingénieurs du groupe pour leur faire part de ses ressentis.

Thomas a également travaillé son coup de volant pendant sa scolarité à l’ESIGELEC, dans la plus grande course d’endurance motonautique au monde. C’est tout naturellement qu’il a rejoint le Défi 24. La première année, dans la communication puis comme ravitailleur, les deux années suivantes comme pilote : « c’est une expérience passionnante. La compétition, la Seine de nuit, la gestion du plan d'eau avec les bolides qui déboulent à 100 km/h plus vite que nous ». Une place au pied du podium puis une course finie malgré un retournement, le bilan fut plus que positif. « L’ESIGELEC nous a constamment accompagnés, soutenus. Financièrement, bien sûr, mais aussi par une vraie écoute, une authentique bienveillance. Aucune autre école ne permet de vivre ce genre d’expérience », se souvient-il.

Grandir avec ses passions et mûrir dans son parcours professionnel, c’est un peu le résumé des cinq années que Thomas a passées à l’ESIGELEC, prépa intégrée comprise : « Evoluer dans le monde de l'automobile était mon choix, mais je n’avais pas d’idée arrêtée sur le secteur, le domaine. C’est pour cela que j’ai privilégié une école généraliste, qui permet de se construire, d’apprendre, de bénéficier d'un parcours vaste et pluridisciplinaire ».

Moments forts

L’alternance rentre aussi dans les atouts de l’école. La 3e année du cycle ingénieur, effectuée au sein du groupe Coyote, en travaillant sur l’amélioration des interfaces boîtiers / smartphones lui a permis de « suivre un projet de A à Z », ainsi que « de savoir ce que je ne voulais pas faire : travailler dans un bureau ». Être pratique, en lien étroit avec les réalités de l’entreprise, voilà qui caractérise la scolarité à l’ESIGELEC. « C’est ce qu’attendent les recruteurs : cette capacité à penser différemment, à ne pas se cantonner à une fiche de poste, à réfléchir à tous les tenants et aboutissants d’une mission », confirme Thomas. « L’ESIGELEC est reconnue pour cela, pour la façon dont ses étudiants sont en mesure d’agir, de se débrouiller dans le monde de l’entreprise ». Et Thomas de citer en exemple les cours d’anglais, très pratiques, très orientés sur un apprentissage utile de la langue.

Ce qui lui fut très profitable lors de sa première expérience professionnelle, en Allemagne, pour le groupe Bosch. « J’ai passé deux ans à travailler sur piste d’essai pour la validation et la mise au point des systèmes châssis des véhicules. Tout s’est déroulé en anglais ! ». Un passage des plus constructifs : « j’ai effectué des missions sans doute plus importantes que ce que j’aurais connu en France. J’ai été mis tout de suite en confiance, en autonomie, en responsabilité ». Thomas a eu aussi l’occasion de vivre d’autres moments forts, comme la conduite sur lac gelé, au fin fond de la Suède, par - 30°, histoire de tester dans les conditions les plus difficiles le contrôle de traction.

Et l'école n'était jamais loin. Chez Bosch, il a été accueilli et conseillé par un ancien diplômé de l’ESIGELEC. « Il y a un esprit, des valeurs, des liens qui restent même quand on est sortis de l’école. On a toujours envie de garder le contact ».

Retrouvez tous les portraits sur https://www.esigelec.fr/fr/success-story

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